Nom scientifique et systématique : Pionites melanocephalus
Ordre : Psittaciformes
Famille : Psittacidés
Genre : Pionites
Espèce : melanocephalus
Sous-espèces : il en existe 2, on retrouve la Pionite melanocephalus melanocephalus et la Pionite melanocephalus pallidus qui se distinguent par la couleur des cuisses.
Description physique
Cet oiseau mesure environ 23 cm de long, d’un poids variant de 130 à 170 grammes.
Sa tête présente une calotte noire qui descend en dessous des yeux, d’où ses noms. Les joues et le cou sont jaune d’or avec une petite marque verte de chaque côté de la mandibule supérieure de son bec massif et noir. La poitrine et le ventre sont blancs et légèrement teintés de jaune très pâle. Le bas de la queue et les culottes sont jaune d’or virant vers l’orange. Le dos et les ailes sont vert sombre, le dessus de la queue étant un peu plus clair. Les cercles oculaires peu marqués sont bleutés et les iris orange. Les pattes, quant à elles, sont noires. Les juvéniles ont la poitrine jaunâtre tandis que le jaune doré du cou est plus nuancé.
Il n’y a pas de réel dimorphisme sexuel.
Distribution et habitat
Plutôt avides des forêts denses et humides d’Amérique du Sud, les deux sous-espèces tiennent des zones géographiques globalement distinctes : la Pionite melanocephalus melanocephalus se retrouve plutôt du côté du Venezuela et du Brésil tandis que la Pionite melanocephalus pallidus se retrouve du côté du Pérou . Les deux sous-espèces semblent cependant se côtoyer en Colombie.
Le site de l’Institut National du Patrimoine Natural propose une cartographie à jour des différents lieux d’observation de cette espèce en Guyane française, je vous invite à y jeter un oeil : https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/459512
Longévité
Aux alentours de 30 ans, jusqu’à 40 en captivité.
Comportement à l’état sauvage et en captivité
Il arrive de voir à l’état sauvage des petits groupes de 10 à 30 individus hors saison de reproduction. Certains couples préfèrent cependant s’isoler tout au long de l’année. En captivité, il est préférable que le couple possède sa propre volière car il peut se révèler très territorial et parfois agressif, surtout en période de reproduction.
Chant et vocalises
Le lien suivant met à disposition plusieurs enregistrements audio, à vos écouteurs !
https://www.oiseaux.net/oiseaux/caique.maipourri.html
Alimentation
A l’état naturel, le régime alimentaire de cette espèce se compose principalement de fruits, de baies, de bourgeons et de fleurs.
En captivité, les types de régimes alimentaires sont variés, entre graines, extrudés, fruits et légumes… Pour plus de renseignements sur l’alimentation adéquate, je vous conseille de vous référez aux articles correspondants !
Reproduction
La saison de reproduction varie selon les pays mais se déroule généralement durant le printemps. En Amérique du sud, le printemps austral est de septembre à janvier. En France métropolitaine, la saison de reproduction est plutôt de mars à septembre. Cependant, il est connu que certains couples pondent aussi en plein hiver (janvier ou février), malgré le climat métropolitain…
La maturité sexuelle est assez tardive, atteinte généralement entre 3 et 4 ans. La ponte compte en moyenne entre 2 et 4 oeufs, couvés pendant 25 à 27 jours par la femelle seule. Il faudra 14 semaines pour que les jeunes quittent le nid, et au moins 17 semaines pour une autonomie totale. De manière générale, le couple dort toute l’année au creux de leur cavité qui sert aussi de nid au moment de la reproduction.
Mutations
A ce jour, il n’existe pas de mutation connue dans les élevages.
Menace, statut de protection et détention
Les caïques maïpourri sont classés en Annexe II par la Convention de Washington et en Annexe B par l’Union Européenne, ils sont, de plus, protégés par l’arrêté de Guyane. Pour détenir cette espèce il faut alors une autorisation de détention ou être capacitaire agréé.
Sources :
oiseaux.net
blog : les-oiseaux-de-morgane.com
Birdlife
Avibase
IUCN Red List
fr.wikipedia.org
Inventaire National du Patrimoine Naturel : inpn.mhnh.fr
Si vous avez vous aussi des belles photos de caïques, n’hésitez pas à me les envoyer !
Morgane Virapin © – juin 2020
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