Le millet est une plante d’environ 1,5 m, à inflorescences longues, cylindriques, compactes. Cette espèce est actuellement cultivée en Inde, en Indonésie, en Corée, dans le Sud de l’Europe et en Afrique orientale. Il existe aussi du millet blanc et du millet rouge, tous les deux très riches en acides aminés essentiels, tels que la leucine, l’isoleucine, la valine, la phénylalanine… Alors, saviez-vous déjà tout ça ?!

 

Le millet en tant qu’enrichissement alimentaire

Les inflorescences de cette poacée annuelle sont pourvues de centaines de petites graines. Les grappes de millet sont alors attrayantes et appétissantes pour les oiseaux qui pourraient passer des heures à les grignoter. Elles permettent ainsi de varier l’alimentation de base tout en permettant de lutter contre l’ennui.

 

Jeune kakariki millet

Jeune kakariki tout juste sorti du nid

Le millet : un aliment de transition alimentaire

 

De part leur appétence, elles incitent à la consommation, ce qui est très intéressant pour les jeunes oiseaux en période de sevrage alimentaire: ils ne réclameront plus à leurs parents.

 

 

 

Quels sont les précautions à prendre ?

Le millet est principalement associé aux becs droits du fait de ses petites graines faciles à ingurgiter. Il est cependant aussi très prisé des petites, moyennes et grandes perruches ! Et à l’inverse, avec leur bec imposant, le millet n’est pas préconisé pour les plus gros oiseaux tels que les perroquets. Cependant, comme toute bonne chose, il est à consommer avec modération ! Disposez-en dans vos volières une fois par semaine dans l’idéal.

 

Exemple de système d’attache

Où en trouver et comment le donner ?

Il est assez facile de trouver du millet dans le commerce, directement auprès des animaleries ou des agriculteurs. Pour l’offrir aux oiseaux, rien de plus simple : vous pouvez l’accrocher avec une pince à linge à travers le grillage de la volière !

 

 

Pour conclure…

En plus d’être riche en acides aminés, le millet permet d’égayer les journées de nos oiseaux exotiques. Ainsi, je dis oui !

 

 

 

Sources :

futura-sciences.com

 

Morgane Virapin © – juillet 2020