Les Calopsittes

Très présente en captivité, elle est la deuxième espèce la plus populaire, après la perruche ondulée !

Nom commun : Calopsitte élégante

ou encore Cockatiel qui signifierait à l’origine « petit cacatoès ».

Nom scientifique et systématique : Nymphicus hollandicus

Ordre : Psittaciformes

Famille : Cacatuidae

Genre : Nymphicus

Espèce : hollandicus

La Calopsitte fait partie de la famille des Cacatuidés, qui se distingue des autres particulièrement par la présence d’une huppe érectile (longues plumes sur la tête) que l’oiseau peut hérisser ou aplatir lorsqu’il communique.

Description physique

Ce petit cacatoès mesure environ 30 à 35 cm et pèse aux alentours de 90 à 100 grammes. Le phénotype sauvage, c’est-à-dire le plumage le plus commun en milieu naturel, est gris anthracite très foncé et présente des bandes blanches sur les ailes complété de joues orangées. Le mâle présente une tête jaune et des joues d’un orange-rouge plus intense que les femelles. Cette dernière ne présente d’ailleurs pas de masque jaune. Les iris sont brunes et le bec est généralement gris, de même que pour leurs pattes.

Distribution et habitat

La calopsitte peuple la quasi totalité de l’Australie. Elle fréquente particulièrement les territoires de pâturages et les savanes, mais se retrouve aussi dans certaines zones urbaines.

Géodistribution de la perruche calopsitte, 2020

 

Longévité

Les calopsittes peuvent vivre en moyenne une petite quinzaine d’année en captivité.

Comportement à l’état sauvage et en captivité 

A l’état sauvage, elle vit principalement en groupe, il s’agit d’une espèce extrêmement grégaire, même en période de reproduction. Très sociable, il ne s’agit pas d’une espèce territoriale, au contraire, c’est une espèce pour laquelle la vie en société est indispensable.

Les calopsittes peuvent cohabiter facilement avec d’autres espèces, elles aussi, non territoriales. Calmes et posées, ce sont des oiseaux très attachants et expressifs, particulièrement grâce à leur crête. En effet, celle-ci se dresse ou s’abaisse en fonction de ce qu’ils souhaitent nous faire comprendre. Ces petits perroquets s’adaptent facilement en captivité, d’où sa popularité notable.

Espèce rustique elle est recommandée pour les éleveurs débutants et peut devenir un très agréable oiseau de compagnie.

La calopsitte est une espèce connue pour ses talents d’imitation. En effet, elle se révèle très douée et volontaire pour siffler et réciter de nombreuses chansons. Les mâles ont, d’ailleurs, plus de facilité que les femelles, puisqu’il s’agit d’un comportement naturel permettant de séduire sa partenaire et d’impressionner ses rivaux.

 

Chants et vocalises 

Comme énoncé précédemment, les calopsittes sont des oiseaux vivant en colonies, d’où leur aptitude assez impressionnante à communiquer et à s’exprimer. Leurs vocalises peuvent être nombreuses et diverses, douces et perçantes à la fois.

Le lien suivant met à disposition plusieurs enregistrements audio :

https://www.oiseaux.net/oiseaux/calopsitte.elegante.html

 

Alimentation 

A l’état naturel, le régime alimentaire de cette espèce se compose principalement de diverses graines sauvages tels que le tournesol, le millet ou encore les céréales cultivées comme le sorgho. Elles se nourrissent également de fruits, baies, bourgeons ou encore de fleurs.

En captivité, les types de régimes alimentaires sont variés: graines, extrudés, fruits et légumes… Pour plus de renseignements sur l’alimentation adéquate, je vous conseille de vous référez aux articles correspondants !

 

Reproduction 

La saison de reproduction s’étend du printemps à l’été. Les calopsittes comme la plupart des perruches australiennes, pondent environ 3 à 7 oeufs, à raison d’un oeuf tous les deux jours. L’incubation dure 21 jours et est assuré par la femelle et le mâle. Les deux partenaires se relayent, généralement un la journée et l’autre la nuit. La couvaison peut commencer à partir du deuxième ou du troisième oeuf pondu.

Les jeunes vont sortir du nid à l’âge de 5 semaines et seront entièrement sevrés aux alentours de 8 semaines d’âge.

La maturité sexuelle est atteinte à l’âge de 10 mois , mais il est préférable de bien attendre les 1 ans avant d’inciter la femelle à la reproduction (en posant un nid par exemple), afin d’éviter le mal de ponte.

 

Mutations 

En captivité, de nombreuses mutations existes telles que le lutino, le panaché, la face blanche, le perlé, cinnamon, le bronze fallow, le opaline, le white napped, l’albino… Il y a à présent énormément de déclinaisons possibles !

 

Menace, statut de protection et détention 

La calopsitte est très commune et répandue sur l’ensemble du territoire. Les effectifs au niveau mondial sont estimés à près d’un million d’individus. En Australie, les calopsittes sont malheureusement souvent persécutées car elles causent de nombreux dommages agricoles, très friandes des céréales cultivées… 

L’UICN la classe comme espèce non menacée avec pour statut « préoccupation mineure ».

Considérée comme espèce domestique d’après la législation française (arrêté du 11/08/2016) et donc en vente libre.

 

Galerie photos

Perruche calopsitte
calopsitte lutino
Perruche calopsitte
Jeunes calopsittes : A gauche un jeune mâle gris (il n’a pas encore son masque jaune), et à droite une femelle perlée

Perruche calopsitteMâle panaché
 
Perruche calopsitte
Femelle panachée grise
Perruche calopsitte
Jeune mâle cinnamon
Perruche calopsitte
2 jaunes mâles d’1 an : derrière un phénotype sauvage (gris), devant un mâle face blanche perlé, (tous les jeunes mâles perlées perdent leurs perles à leur première mue…)

Perruche calopsitte

 

 

Sources :

oiseaux.net

les-oiseaux-de-morgane.com

Birdlife

Avibase

IUCN Red List

fr.wikipedia.org

perroquet-perroquets.com

 

N’hésitez pas à me donner d’autres informations pour compléter ou encore à m’envoyer de belles photos de vos oiseaux !

 

Morgane Virapin © – juin 2020