Le cacatoès rosalbin

Nom commun : Cacatoès rosalbin

 

Nom scientifique et systématique : Eolophus roseicapilla

Ordre : Psittaciformes

Famille : Cacatuidés

Genre : Eolophus

Espèce : roseicapilla

Il existe 3 sous-espèces qui se différencient principalement par leur répartition géographique en milieu naturel mais aussi par quelques caractéristiques physiques.

-Eolophus roseicapilla roseicapilla

-Eolophus roseicapilla albiceps : cette sous-espèce se distingue par un cercle oculaire rosé à violacé.

-Eolophus roseicapilla kuhli : cette sous-espèce, légèrement plus petite que l’espèce nominale, présente un plumage plus clair et une crête plus courte.

Description physique

Comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessus, les cacatoès rosalbin sont des perroquets légèrement trapus. Ils ont le front, la huppe et la capuchon de couleur rose pâle, parfois semés de blanc. La face, le cou ou encore les parties inférieures sont d’un rose plus foncé. Le bec est de couleur corne.  Le reste du corps, quant à lui, arbore une teinte gris-pigeon. Les régimes ou encore l’extrémité de la queue sont gris-foncé, tout comme les pattes.

Les femelles sont quasi-identiques aux mâles. La seule différence est à l’âge adulte : les femelles ont un iris de couleur brune ou rougeâtre, tandis que chez les mâles ce dernier reste brun foncé ou s’assombrit vers une teinte noire. Les jeunes présentent un iris brun clair jusqu’à leur maturité sexuelle.

Distribution et habitat

Les rosalbins fréquentent tout le territoire australien. On les retrouve plus particulièrement dans les zones boisées, ombragées et avec la présence d’un cours d’eau à proximité. 

Géo-distribution du cacatoès rosalbin (Eolophus roseicapilla) 2020

Longévité

Ils peuvent vivre une bonne quarantaine d’année 40 ans.

Chants et vocalises

Les rosalbins sont réputés pour être relativement silencieux mais ils peuvent être bruyants et émettre des cris stridents.

Voici un lien où vous pourrez trouver des enregistrements de leurs vocalises : https://www.oiseaux.net/oiseaux/cacatoes.rosalbin.html

Alimentation

En captivité, ces cacatoès doivent impérativement avoir un régime des plus équilibré. En effet, ils peuvent facilement développer des soucis de santé tels que de l’obésité, du picage, des démangeaisons…  Malgré leur gourmandise, ils sont assez pointilleux et sélectifs ! Il est nécessaire de les habituer à manger de tout dès le plus jeune âge.

Dans la nature, ils apprécient les baies, les bourgeons, les fleurs et les graines d’eucalyptus mais aussi quelques petites larves et insectes. Ils adorent se baigner et se nourrissent très fréquemment à terre. 

Reproduction

La maturité sexuelle se situe aux alentours de 2 – 3 ans. Les rosalbins apprécient les nids. Dans leur milieu naturel, généralement dans une cavité d’arbre ou de falaise. Le couple niche 1 à 2 fois par an, pouvant aller chacune de 2 à 5 oeufs. La femelle et le mâle couvent. Les oeufs sont incubés pendant 24 jours en moyenne. Les jeunes restent dépendant alimentairement de leurs parents jusqu’à deux mois minimum.

 

Menaces, statut de protection et détention

Avec plus de 5 millions d’individus sur son aire de répartition, cette espèce est classée sous le statut de Préoccupation mineure par l’IUCN. Cependant, en raison d’importants dégâts sur les cultures de céréales, elle fait l’objet de régulation dans certaines régions agricoles. 

 

Comportement 

Les rosalbins sont connus pour être de vrais petits clowns. Ils sont très expressifs, de part leur huppe mais aussi de part leurs attitudes. Ce sont des oiseaux très curieux et joueurs. Ils adorent se retrouver dans des positions aussi farfelues les unes que les autres ! Néanmoins, ils sont réputés pour être naïfs et un peu bêtes : leur curiosité les pousse parfois à se mettre dans des situations dangereuses.
 
Comme pour toute espèce, certains rosalbins sont calmes et sociables, d’autres sont exclusifs et agressifs avec les autres individus du groupe. Les cacatoès sont naturellement très exigeants en captivité. Ce sont des oiseaux qui supportent que très peu la solitude et restent demandeur d’attention. En effet, ils détestent être inactifs et être enfermés.
Par ailleurs, dans le milieu naturel, ils sont réputés pour être de sacrés voiliers, très agiles et endurants. C’est pourquoi, il est nécessaire de leur permettre des sorties quotidiennes et de leur proposer de grands espaces.
Ainsi, ces oiseaux ne devraient en aucun cas, comme la plupart des grands perroquets, être destinés à vivre en cage malgré qu’ils puissent en sortir plusieurs heures par jour. De même, être au sein d’un groupe est indispensable pour leur épanouissement. Pour leur bien-être, il est alors indispensable de leur proposer une vie pleine d’activités. 
Malgré ses nombreuses qualités qui en font des compagnons fidèles, il faut garder à l’esprit que les rosalbins sont des perroquets exigeants.
 
Les cacatoès sont des perroquets très sensibles et exigeants. C’est pourquoi il est nécessaire de mesurer leurs besoins avant d’en adopter un.
 

 

Références

oiseaux.net

Birdlife

Avibase

IUCN Red List

Parole de plume – Margaux Deman

 

Morgane Virapin © – novembre 2020