Les Kakarikis

Nom commun : Kakariki à front rouge

ou encore perruche de Sparrman

Nom scientifique et systématique : Cyanoramphus novaezelandiae

Ordre : Psittaciformes

Famille : Psittaculidés

Genre : Cyanoramphus

Espèce : novaezelandiae

Il semble exister 3 sous-espèces qui se distinguent principalement par leur distribution géographique.

-Cyanoramphus novaezelandiae novaezelandiae (New Zealand and nearby islands, Auckland and Stewart Is.)

-Cyanoramphus novaezelandiae cyanurus (Kermadec Is.)

-Cyanoramphus novaezelandiae chathamensis (Chatham I.)

Attention, on pourrait le confondre avec le kakariki à front jaune (perruche à tête d’or), mais il s’agit de deux espèces différentes ! 

Description physique

Cette grande perruche mesure environ une trentaine de centimètres et pèse aux alentours de 70 grammes.

La perruche de Sparrman ressemble beaucoup à la perruche à tête d’or, son homologue au front jaune. Il se distingue néanmoins de part son bandeau frontale rouge allant du bec au sommet de la tête. Le phénotype sauvage, c’est-à-dire le plumage le plus commun en milieu naturel, est complètement vert. Les ailes présentent cependant un bleu très intense. Les pattes sont généralement grisâtres, tandis que le bec plutôt couleur ivoire et présente une petite pointe noire à son extrémité. 

Phénotype sauvage, photo prise sur le territoire néo-zélandais par une amie Aurélia !

 

Distribution et habitat

Le kakariki à front rouge est une espèce endémique de la Nouvelle-Zélande ! Il y fréquente particulièrement les zones boisée de légères altitudes.

Longévité

Ils peuvent vivre en moyenne une petite quinzaine d’année en captivité.

Comportement à l’état sauvage et en captivité 

Les couples restent ensemble toute l’année. Ils sont particulièrement territoriaux notamment en pleine période de reproduction. Il est d’ailleurs préférable d’isoler les couples en période de reproduction.

De nature très dynamique, ils ont un vol rapide et aérodynamique. Ils sont, par ailleurs, très agiles et font de bons grimpeurs. 

Néanmoins, à l’état sauvage, il est assez difficile de les observer, notamment en raison de leur couleur verte qui permet de les confondre avec la végétation ! On les retrouve parfois au sol à gratter et à grignoter ce qu’ils trouvent. 

Apprivoisés, ce sont des oiseaux curieux, dynamiques, joueurs. Ils font de fidèles compagnons capables d’apprendre vite. Je les trouve très intelligents et très à l’aise avec leur pattes : ils ont une dextérité digne des perroquets ! Il est habituel de les voir tenir leurs aliments d’une patte afin de pouvoir les grignoter plus facilement ! Ce ne sont pas des oiseaux qui cherchent la confrontation, ils sont plutôt sincères et calmes. Néanmoins, ils sont plutôt indépendants et adorent aller explorer les nombreux recoins de la maison. Ils ont une énergie débordante et ont alors besoin d’un grand espace pour voler et se défouler.

Chants et vocalises 

Les kakarikis ont un chant mélodieux, vous retrouvez ici un lien mettant à disposition plusieurs enregistrements audio :

:https://www.oiseaux.net/oiseaux/perruche.de.sparrman.html

 

Alimentation 

A l’état naturel, le régime alimentaire de cette espèce se compose principalement d’aliments d’origine végétal tels que diverses fleurs, des fruits et des graines sauvages. Ils sont aussi connus pour consommer quelques petits insectes. 

En captivité, les types de régimes alimentaires sont variés: graines, extrudés, fruits et légumes… Pour plus de renseignements sur l’alimentation adéquate, je vous conseille de vous référez aux articles correspondants !

 

Reproduction 

La saison de reproduction s’étend du printemps à l’été. Les kakarikis, comme la plupart des perruches australiennes et néo-zélandaises, pondent environ 3 à 7 oeufs, à raison d’un oeuf tous les deux jours. L’incubation dure 21 jours et est assuré uniquement par la femelle. Le mâle, lui, se charge de l’approvisionnement et du territoire. La couvaison peut commencer à partir du deuxième ou du troisième oeuf pondu.

Les jeunes vont sortir du nid à l’âge de 5 semaines et seront entièrement sevrés aux alentours de 8 semaines d’âge.

La maturité sexuelle peut être atteinte à l’âge de  6-7 mois , mais il est préférable de bien attendre 1 an avant d’inciter la femelle à la reproduction (en posant un nid par exemple), afin d’éviter le mal de ponte.

Mutations 

En captivité, de nombreuses mutations existes telles que le lutino, le panaché, le cinnamon, le bleu…

kakariki front rouge, mutation bleu (photo Coline Burlet)

Menace, statut de protection et détention 

Depuis peu, en raison d’une régression importante des effectifs (moins de 30 000 individus à l’état sauvage), l’IUCN a classé cette espèce comme « vulnérable ».

 

Références :

ParrotsTony Juniper

The hand guide to the birds of New ZealandRobertson Hugh et Heather Barrie

Vol. 4 – Handbook of the Birds of the WorldJosep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal

xeno-canto, Sharing bird sounds from around the world,

Wikipedia – Scutellastra kermadecensis,

IOC World Bird List (v10.1)Gill, F and D Donsker (Eds). 2019.

http://www.birdlife.org/

https://avibase.bsc-eoc.org/avibase.jsp?lang=FR

https://www.iucn.org/fr

 

 

Morgane Virapin © – décembre 2020